La chorégraphe Noemi Lapzeson est décédée en janvier 2018.
L'adc et le Festival Antigel ont souhaité parler de ce qu'elle aimait, de son rapport à la musique, de ses lectures, de sa cuisine et de tout ce dont on peut se souvenir d'une personne qu'on a beaucoup aimée. L'idée de rassembler des artistes réuni·e·s par affinité élective pour faire corps le temps d'une soirée que nous lui dédions nous a semblé être ce qu'il fallait.

 

Là-SEXTET

Il n’y pas de meilleure ruse pour les catastrophes que l’apparente normalité du temps qui passe. Cette citation extraite de l’ouvrage Sentir le grisou de Georges Didi-Huberman est le point de départ de là-SEXTET.

Dans cette pièce chorégraphique, les matières agissent comme des virus et plantent quelque chose d’inéluctable. Une tension continuelle émane des fusions et glissements de gestes et le mouvement se déploie dans un interstice temporel dilaté. Raz-de-marée, là-SEXTET fige l’attention et laisse pétrifié. 

Sur scène, sept interprètes. Ils sont assis sur des chaises, posées côte à côte. Ils dansent ensemble, corps d’âges divers, et s’inventent un présent recomposé, un «comment faire pour tenir ensemble ».

 

Noemi va seule

Entre hommage et rêverie, Vincent Dunoyer a eu carte blanche pour livrer un portrait de Noemi Lapzeson. Un voyage onirique à travers les archives de cette figure incontournable de la danse contemporaine genevoise. "Noemi va seule" n'est pas une hagiographie de la danseuse argentine, genevoise d'adoption. Comme son titre le suggère, c'est plutôt musicalement qu'il faut l'entendre, comme une partition composée de vidéos d'archives, intimes et professionnelles, de textes et de danse librement associés. Dans un de ses portraits filmés, Noemi Lapzeson raconte qu'à Genève l'horizon lui manque, mais «peut-être qu'en regardant loin, on peut traverser les arbres et voir la mer quand même». Avec la distance d'un étranger, proche cependant dans son amour pour la danse, la musique de Bach et la poésie de Roberto Juarroz, Vincent Dunoyer regarde à travers les archives pour voir Noemi et mieux la rêver.

Noemi va seule
Cette carte blanche est une commande de l’ADC et du Festival Antigel adressée à Vincent Dunoyer dans le cadre de cette soirée dédiée à Noemi Lapzeson.
conception et interprétation Vincent Dunoyer
production Caravan Production vzw
coproduction ADC Genève et Festival Antigel
remerciements Fondation SAPA pour la libre consultation et mise à disposition d’archives issues du Fonds Noemi Lapzeson, ainsi qu’à Andrea Lapzeson pour l’autorisation de l’utilisation d’archives personnelles
soutiens Fondation Corymbo

 

là-SEXTET
Chorégraphie Pierre Pontvianne
Interprétation Jazz Barbé, Laura Frigato, Florence Girardon, Mathieu Heyraud, Cécile Laloy, David Mambouch, Pierre Treille
Conception sonore Pierre Pontvianne
Lumière Valérie Colas
Durée : 20 mn

Production Compagnie PARC
Coproduction Atelier de Paris / CDCN
Avec le soutien de RAMDAM, UN CENTRE d’ART / Ste-Foy-les-Lyon, Le Dôme Théâtre / Albertville, Atelier de Paris / CDCN, Cronstadt, CND Lyon
En 2018-2019, la Compagnie PARC est associée au Dôme Théâtre d’Albertville. La compagnie PARC est partenaire de RAMDAM, UN CENTRE D’ART.
Elle est conventionnée par la Ville de Saint-Etienne (Aide au rayonnement 2016-2018), avec le soutien du Département Loire (Aide à la structuration 2018-2020) et soutenue par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes (Aide à la structuration 2017-2018).
La compagnie PARC travaille en collaboration avec le BADA – Bénédicte GOINARD pour la diffusion France, Anso Raybaut-Perès (AGENTE129) pour la diffusion Internationale et le Bureau Formart.